12 poèmes d'amour pour votre mariage
Vous avez décidé d’organiser une cérémonie laïque pour affirmer votre volonté d’unir vos destins ? Alors profitez-en pour personnaliser au maximum ce grand moment d’amour, d’engagement et de communion avec de beaux poèmes de mariage.
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L'amour est l’un des thèmes qui inspirent le plus les romanciers et les poètes de tout temps. Ce sentiment si noble et exaltant se retrouve à foison dans la littérature française mais aussi internationale. Si vous n’aurez aucune difficulté à trouver de beaux textes d'amour se rapportant au thème de l’engagement, nous avons cependant réalisé pour vous une petite sélection de 12 poèmes de mariage qui s’accorderont à merveille à l'instant solennel et unique de votre cérémonie laïque.
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SOMMAIRE :
- 1. Nous dormirons ensemble – Louis Aragon
- 2. Et demain mon amour – Chakib Hammada
- 3. L’amour – Martin Gray
- 4. Quand deux cœurs en s'aimant ont doucement vieilli – Victor Hugo
- 5. Mon rêve familier – Paul Verlaine
- 6. Se voir le plus possible… – Alfred de Musset
- 7. Je m’arrime à côté de toi – Christophe Bregaint
- 8. La courbe de tes yeux – Paul Éluard
- 9. Le mariage – Jacques de Bourbon-Musset
- 10. Vive les mariés – Simone de Beauvoir
- 11. L'Amour et la Folie – Jean de La Fontaine
- 12. Une femme est l'amour – Gérard de Nerval
1. Nous dormirons ensemble – Louis Aragon
Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l’enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C’était hier que je t’ai dit
Nous dormirons ensemble
C’était hier et c’est demain
Je n’ai plus que toi de chemin
J’ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l’amble
Tout ce qu’il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J’ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t’aime que j’en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble
2. Et demain mon amour – Chakib Hammada
Et demain mon amour, et demain et toujours
Nos yeux confondus
Se conteront mille refrains
Et nous nous rirons des noirs chemins
Où l’angoisse, mère de tous les vices
Conjugue la peine
Et les amours qui se défont
Et nous vivrons, mon amour, et nous vivrons
Dans toute sa plénitude
La vie, notre vie
Confondus comme un
3. L’amour – Martin Gray
L'amour n'est jamais contrainte, il est Joie, Liberté, Force .
C'est l'amour qui tue l'angoisse, là où l'amour manque naissent l'angoisse et l'ennui !
L'amour est emportement ! L’amour est enthousiasme! L’amour est risque !
N'aiment pas et ne sont pas aimés ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments.
L'amour est générosité ! L’amour est prodigalité ! L’amour est échange!
Qui donne beaucoup reçoit beaucoup car, en fin de compte, nous possédons ce que nous donnons !
Aimer n'est pas mutiler l'autre, le dominer, mais l'accompagner dans sa course, l'aider,
Savoir accepter l'autre tel qu'il est, être joyeux du bonheur qu'il trouve !
L'aimer dans sa totalité pour ce qu'il est, laideur et beauté, défauts et qualités !
Voici les conditions de l'amour, de l'entente,
Car l'amour est vertu d'indulgence, de pardon et de respect de l'autre.
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4. Quand deux cœurs en s'aimant ont doucement vieilli – Victor Hugo
Quand deux coeurs en s'aimant ont doucement vieilli
Oh ! Quel bonheur profond, intime, recueilli !
Amour ! Hymen d'en haut ! Ô pur lien des âmes !
Il garde ses rayons même en perdant ses flammes.
Ces deux coeurs qu'il a pris jadis n'en font plus qu'un.
Il fait, des souvenirs de leur passé commun,
L'impossibilité de vivre l'un sans l'autre.
- Chérie, n'est-ce pas ? Cette vie est la nôtre !
Il a la paix du soir avec l'éclat du jour,
Et devient l'amitié tout en restant l'amour !
5. Mon rêve familier – Paul Verlaine
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l’ignore.
Son nom? Je me souviens qu’il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.
6. Se voir le plus possible… – Alfred de Musset
Se voir le plus possible et s’aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son coeur à tout moment ;
Respecter sa pensée aussi loin qu’on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d’un songe,
Et dans cette clarté respirer librement -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C’est vous, la tête en fleurs, qu’on croirait sans souci,
C’est vous qui me disiez qu’il faut aimer ainsi.
Et c’est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l’on vit autrement, mais c’est ainsi qu’on aime.
7. Je m’arrime à côté de toi – Christophe Bregaint
J’ai laissé dans des flaques de larmes
L’acier de mes armes
Des sombres vents
D’avant
N’en reste que poussières furtives
À jamais captives,
Du passé
Trépassé…
Car tu m’as ouvert la porte du bonheur
Cet unique seigneur
Lumière
Bannière
En Face duquel, les autres dieux ne sont rien
Que dogmes incertains
Que relents
De sang.
Dors mon ange
Le futur nous lange
Les nuits prochaines seront nôtres
La sérénité en sera l’apôtre
Je m’arrime là
A côté de toi…
8. La courbe de tes yeux – Paul Éluard
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
9. Le mariage – Jacques de Bourbon-Musset
Moment délicieux de deux cœurs qui s’unissent
Amour partagé pour le meilleur et le pire
Radieux espoirs d’un foyer qui se tisse
Interminables échanges de mots doux, de soupirs
Anneaux scellant un bonheur infini
Goutte pure de rosée qui fait fleurir vos âges
Et mûrir votre amour en un superbe fruit
Deux âmes qui frissonnent, c’est cela le mariage
S'aimer l'un l'autre la main dans la main
Et triompher traversant les orages
Se retrouver tout au bout du chemin
La route est longue pour ce très beau voyage
Chantez dansez ensemble soyez joyeux
Que vos cœurs vibrent sur la même harmonie
Remplissez la coupe de l'autre et tout heureux
Savourez ainsi cet amour qui vous unit.
10. Vive les mariés – Simone de Beauvoir
Ils se sont donnés la main
Ils se sont donnés le cœur
Les yeux dans les yeux
Perdus dans un nuage
Perdus dans un rêve
Le Rêve du bonheur
Une alliance brille à leur doigt
L’anneau d’or qui scelle le serment
Un oui pour la vie
On a prononcé des mots, des vœux
Et toutes les félicitations
On s’est embrassé, on a souri
Mais elle n’a vu que lui
Et lui n’a vu qu’elle
Sa femme ! Son mari !
Ils connaîtront ensemble mille joies, mille soucis
Et parfois quelques tempêtes
Mais au fond du cœur, ils ont une boussole
Une boussole infaillible
La boussole de l’Amour
Vive les Mariés !
11. L'Amour et la Folie – Jean de La Fontaine
Tout est mystère dans l’amour,
Ses flèches, son carquois, son flambeau, son enfance :
Ce n’est pas l’ouvrage d’un jour
Que d’épuiser cette science.
Je ne prétends donc point tout expliquer ici :
Mon but est seulement de dire, à ma manière,
Comment l'aveugle que voici
(C'est un dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière;
Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien
J’en fais juge un amant, et ne décide rien.
La Folie et l’Amour jouaient un jour ensemble :
Celui-ci n’était pas encore privé des yeux.
Une dispute vint : l’Amour veut qu’on assemble
Là-dessus le conseil des dieux ;
L’autre n’eut pas la patience ;
Elle lui donne un coup si furieux,
Qu’il en perd la clarté des cieux.
Vénus en demande vengeance.
Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris :
Les dieux en furent étourdis,
Et Jupiter, et Némésis,
Et les juges d’enfer, enfin toute la bande.
Elle représenta l’énormité du cas :
Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas :
Nulle peine n’était pour ce crime assez grande :
Le dommage devait être aussi réparé.
Quand on eut bien considéré
L’intérêt du public, celui de la partie,
Le résultat enfin de la suprême cour
Fut de condamner la Folie
A servir de guide à l’Amour.
12. Une femme est l'amour – Gérard de Nerval
Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance ;
Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.
Courbé par le travail ou par la destinée,
L’homme à sa voix s’élève et son front s’éclaircit ;
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s’adoucit.
Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l’attendre il faut se résigner.
Mais qui n’aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?