Le mariage de Alex et Belle à Germaine, Marne
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A&B
22 Jui, 2017Le reportage de notre mariage
C'était trop bien !
Ah, quelle semaine de folie ! Enterrement de vie de jeune fille (au sens propre, d'ailleurs, au fond du jardin dans une jolie boîte) et de garçon le samedi précédent le mariage. C’était top, ça nous a mis dans le bain et permis de garder la famille plus longtemps avec nous.
Ensuite, suite et fin de la course aux préparatifs. En gros, 3 heures de sommeil par nuit. Dire que tout le monde conseille de se reposer la veille … Excellent conseil mais il faut pouvoir le faire ! On a eu beaucoup de « home made » pour la décoration, les bijoux, le vin d’honneur, le brunch, et de pépins de la part des prestataires. Changement de coiffeuse, commande de boissons perdues, pas de nouvelles sur la location de matériel et j’en passe … Une belle collection.
On avait comme thème le voyage, évident puisqu'on revient d'un tour du monde. Donc, dans le thème : porte-alliance, boutons de manchette, collier, boules à dragées, menu, plan de table, photobooth, quizz des mariés, wedding cake, faire-part et cartes de remerciement, urne, livre d'or et bien sûr décoration !
En savoir plus »Je me suis servie d’un planning proposé par un site internet. Top pour une journée bien organisée. On m’a beaucoup complimentée sur l’organisation. Quelle surprise ! Même mon tonton qui a l’habitude des mariages de la haute ! Je suis trop forte. Mais bien sûr, dur de faire appliquer cette fameuse organisation à certains. Bon, pas grave, on s’en remet.
Ma chère tantine a voulu fêter l’anniversaire de mon grand-père la veille du mariage, alors qu’il est de la semaine précédente. Je vous jure. Bon, on n’a fait que passer, mais quand même. Heureusement que ma témoin de choc et mes cousines et leurs chéris nous ont prêté main forte pour la salle et le vin d’honneur. Il y avait du boulot. Mon père et sa femme ont bossé au pressoir pour la cérémonie laïque, avec mon tonton. Ils sont trop forts !
Donc, le samedi matin (couchée 3 heures, levée 7 heures) après une nuit camping avec ma témoin dans ma maison en travaux au milieu des sacs d’enduit, sans cuisine, sans salle de bain, seulement un matelas par terre (oui, on a fait la nuit de noce là). Me voilà au bord de l’évanouissement et bien nauséeuse de fatigue et de stress. Il faut dire que j’ai fini d’écrire mes vœux à minuit trente, en mangeant, et fignolé à 7 heures 30, en essayant de déjeuner un peu. Au final, désordre intestinal et règles une semaine en avance. Ça valait bien le coup de me casser la tête à les décaler, tiens.
Essai de la robe sur un drap pour ne pas la faire traîner dans le plâtre et la poussière, et chronométrage du laçage par super-témoin : 3 minutes 15 mais au passage, on a déchiré le plastron de la robe. Qu’est-ce qu’elle est dure à fermer ! Faudra juste que j’oublie de respirer, et ça va le faire.
Arrivée de la maquilleuse, Emeline de Ma boîte à Beauté. Elle installe ses affaires au milieu du futur salon, elle a bien le moral. « Il y a des mariées qui se préparent à l’hôtel, c’est plus confortable. » Tu m’étonnes. Elle fait un boulot top, faut juste ne pas être trop longue pour les paupières, les yeux fermées, j’ai la tête qui tourne !
On enchaine sur le coiffeur, Art et Styles à Epernay, où on me dit que je suis super bien maquillée (et oui, elle est douée pour cacher les cernes et ridules de fatigue) et on démarre avec ¾ d’heure de retard. Je languis et je stresse à mort. On finit presque dans les temps et la coiffure est juste parfaite. Elle a tenu toute la nuit malgré ce que je lui ai fait subir. Non, on ne ferme pas les yeux, faudrait pas vomir sur le miroir. La classe. Heureusement que super témoin m’a fait penser à mettre un haut assez large pour l’enlever sans me décoiffer.
Retour à la maison, pas le temps de grignoter (pas envie de toutes façons, avec la nausée) et hop, il faut sauter dans la robe, sur le drap, au milieu du désordre. Il a fallu retirer le soutien-gorge en tirant dessus, il dépassait de la robe et aucun moyen de le réajuster. Je ferai sans ! Mais au final, j’aurais pas dû, la robe n’est plus aussi bien ajustée et fait un pli sous la poitrine.
Top chrono, on a rendez-vous avec Namoureux pour le First look. On se retrouve rien que tous les deux et le photographe immortalise. J’ai hâte. Mais voilà, la robe est lacée et le téléphone sonne. Au final, ça fera presque 1 heure de retard, à attendre dans ma robe sur une chaise sur laquelle je ne peux pas m’appuyer, les pieds et la robe sur le drap, faut pas que ça dépasse, et je rêve d’une sieste en me demandant comment je vais survivre à cette journée. Je ne me suis jamais sentie aussi fatiguée ! Au bord de la syncope, ma témoin me charge dans la voiture (oui, c’est elle qui dit ça comme ça. Pas faux, avec tout ce tissu). Et on va atttendre dans les vignes, il fait très froid et ça commence à pleuvoir. Je suis même un peu en colère. Je vois mon chéri de dos, il ne sait pas que je suis là, la tension monte et retombe. Le photographe met une éternité à me donner le signal pour le rejoindre. Je grelotte et je fais la tête en essayant de ne pas m’endormir debout. Il y a des fleurs qui se cassent la margoulette de mon bouquet, dès que je les y replante. Tige trop courte. Ça tient plus du cauchemar que du rêve. On fait les photos rapidement, vu qu’on est super en retard, et pas où je voulais. Il fait top moche pour aller dans les bois. Et on n’a pas le temps. Mon chéri me trouve éteinte (il a pas tort, il faut le dire). Je vais avoir une de ces têtes sur les photos ! Mes beaux-parents viennent nous récupérer pour la mairie, ils sont stressés, donc bien désagréables.
Arrivée à la mairie sous la pluie, tout le monde est tassé sous le lavoir. Je culpabilise en les voyant, mais pas le temps de dire bonjour, on s’entasse dans la mairie, et c’est parti. Ah, tiens, non, ma super témoin est en retard. On l’a attendue 5 minutes à se demander où elle était ! Bon, elle est excusée, elle mettait des pétales de rose et des bougies Led dans notre maison en travaux pour notre nuit de noces.
On a eu la surprise du petit discours préliminaire de l’adjointe au maire qui a célébré le mariage. Un truc personnalisé alors qu’elle nous avait dit que, non, on ne personnalisait pas à la mairie ! Cachotière. Le moment du oui arrive trop vite. Il faut que je prenne mon élan pour répondre, il parait que c’est passé pour de l’hésitation. Ça a fait rire tout le monde, ouf. Au moment de sortir, on m’annonce qu’on a oublié les canons à confetti. Heureusement que j’ai demandé aux copains de tennis de Namoureux de nous faire une haie de raquettes. Et que super-témoin met l’ambiance parce que les beaux-parents travaillent à la plomber ! Bref, ils sont stressés.
On doit faire des photos de rattrapage de couple là tout de suite mais tiens, il pleut à nouveau ! Bon, en voiture alors. Ceux qui doivent diriger le cortège vers les parkings ne savent pas quoi faire (et oui, laisser expliquer ce boulot à Namoureux, c’était risqué) mais bon, on survit.
On arrive au château (la solution de repli que l’on a choisi en cas de pluie, on a vraiment de la chance) et là, on m’annonce qu’on a égaré les vases pour le rituel du sable. Oui, les quatre. Je les retrouve 20 minutes plus tard, suspendus au plafond au-dessus de l’estrade. J’ai donné une solution de repli bien ficelée, mais bien sûr on ne l’a pas écoutée. C’était approximatif, mais on a survécu quand même.
Top départ de la cérémonie laïque, juste merveilleuse ! Le pressoir est magnifique, les sièges du château confortables, vraiment le rêve. C’était très intimidant, tous ces regards vers nous, surtout au moment des vœux. Mais, quelle émotion extraordinaire ! On a opté pour des musiques Disney (« Wedding Fairy Tale »), c’était parfait. Ma cousine, qui a été notre maîtresse de cérémonie, était parfaite. Là c’était du rêve ! J’en ai vu, des gens pleurer, même des inattendus. Y compris mes beaux-parents. Ils ont été vachement détendus, par la suite. Fallait que ça sorte !
Arrivée au vin d’honneur, j’avais une de ces patates ! Incroyable ! Et en pleine forme jusqu’au lendemain. Là, les bouteilles de jus de fruits en plastique trônaient à côté des carafes élégantes mais vides. Les responsables des petits fours ont oublié les petits fours (je m’en suis rendue compte au bout d’une heure de brioche et candy bar). Le photobooth n’avait pas démarré, les gens ne trouvaient pas le livre d’or (« oui, c’est une valise en carton et des photos, faut écrire dessus »). C’est fou ce que les gens soient désorientés dès que l’on sort des sentiers battus, même avec une notice. Quelqu’un a posé un plateau de brioches humides dessus, ça a effacé les premiers petits mots. Le stylo ne tient pas sur l’extérieur de la valise, elle est comme plastifiée, je n’avais pas vu. Heureusement, on a aussi eu des messages au dos de photos à accrocher sur un fil.
J’attends le top du photographe pour le lancer de bouquet et les photos de groupes, comme prévu, mais ça ne s’est jamais fait. Apparemment parce qu’on a fait quelques photos avec certains invités au photobooth et parce qu’il pleuvait. Vu la hauteur du plafond, le bouquet passait largement ! Dommage, on n’a très peu de photos avec nos invités et pas du tout avec ma famille. Et une seule de ma super traine amovible, merci papa d'y avoir pensé !
C’est l’heure de partir à la salle, juste une ou deux photos de couple au château. Bon, on a un peu débordé. Mais le cadre était top et je voulais compenser les premières ! Donc pas mal de retard à la salle et un témoin a dit d’attendre avant de servir l’apéritif qui devait faire patienter les invités en nous attendant. Je vous jure ! Mais quelle était belle, cette salle ! On aurait dit que les lanternes flottaient dans les airs.
Le repas était top mais il manquait un couple (accident la veille, lui à l’hôpital) et six désistements de dernière minute, malades ou fatigués. Ça craint, mais on en a profité pour inviter un couple de copains qui n’étaient qu’au vin d’honneur. La traine de ma robe n’a pas arrêté de se détacher, fallait que je m’arrête de danser sans arrêt, quelle frustration ! Elle s’est détachée 10 secondes après le début de notre ouverture de bal, l’angoisse. On a fini notre boston de manière approximative, c’est dommage vu les heures d’entrainement pour maîtriser la chorégraphie. J’ai fini par coudre la traine en haut de la jupe. Puis, par retirer le jupon. Puis, par retirer les bretelles super douloureuses (je n’avais plus de peau là où elles passaient) . Et à moi la robe bustier fluide de mes rêves !
Pendant la soirée, on a fait une tombola-quizz (numéros distribués sur des passeports à l’entrée de la salle), une vidéo souvenir de voyage, un jeu fil rouge tout simple mais marrant proposé par le dj, une flashmob (j’en rêvais) . La soirée s’est terminée vers 3 heures 30 pour les derniers, bien trop tôt à mon gout. On a fini avec le dj, ma super-temoin, Namoureux et son super témoin, à danser comme des fous jusqu’au lever du jour !
Pour le brunch, il manquait deux Tassimo (que j’ai préparées, mais les hommes trouvaient que c’était trop bon) et on a eu plus de monde que ce que je ne pensais. J’étais ravie ! La fameuse robe du lendemain ne m’a pas manqué (j’avais une robe de plage blanche et un gilet par-dessus, il faisait frais). On a bien bougé le matin et eu pas mal de boulot à la salle, j’aurais été embêtée dans une belle robe de cocktail.
Au final, le jour J, pas de gros couac mais des petits accrocs que je pense inévitables. Des gens absolument adorables pour nous entourer et une après-midi extraordinaire. Heureusement qu’on nous a répété plusieurs fois : « Profitez parce que ça passe super vite ! ». On n’en a pas perdu une miette. J'attends avec impatience de récupérer toutes les photos !
Si c’était à refaire :
Acheter une énorme épingle pour la traîne et tant pis si elle dépasse, ça n’a vraiment pas d’importance du moment qu’elle tient bien la robe.
Je trouverais le moyen de dormir les nuits précédentes. Les vitamines et la caféine, ça ne suffit définitivement pas !
Faire le maximum à l’avance, très en avance, même les détails minuscules.
S’assurer parfaitement que tout le monde a compris ce qu’il doit faire dans les détails (oui, même si on a l’air lourde).
Trouver une astuce pour que la journée dure 72 heures. Comment ça, ce n’est pas possible ?
Je n’achèterais pas de chaussures Made in China, c’est la catastrophe ces choses-là. Recollées trois fois avant le mariage (quelle idée de les porter un peu avant pour les faire, je sais) et elles étaient fichues avant le jour j. Heureusement, elles étaient cachées par la robe.
Je ferais plusieurs boutiques pour essayer des robes, promotion ou pas promotion, peu importe. C’est trop important !
Je referais un recapitulatif complet avec les prestataires. Oui, tant pis si c’est lourd.
Je m’assurerais que le traiteur ait repéré son référent, et ce n’est pas le marié !
Mettre un vernis semi-permanant. Le mien, fait la veille au soir à l’onglerie, a bien souffert malgré le fait que je n’ai rien fichu de mes dix doigts après la pose et il a carrément bullé sur tous les ongles au matin. J’ai dû remettre une couche opaque sur certains, vraiment trop moches.
Je n'oublierais pas d'offrir mon bouquet de mariée à ma témoin de choc qui révait de repartir avec. Je suis un boulet, c'est officiel !
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