Le mariage de Amaury et Marion à Rennes, Ille et Vilaine
Champêtre Été Bordeaux 6 professionnels
A&M
01 Sept, 2018Le reportage de notre mariage
Pas besoin d'attendre que le réveil sonne pour être debout. Le jour J est arrivé et il est temps (pour la dernière ligne droite) de s'activer.
Au programme, petit déjeuner vitaminé et douche revigorante avant de se séparer pour aller chacun de notre côté à nos rendez-vous de mise en beauté. Pendant que Monsieur va se faire tailler la barbe et retoucher les cheveux en compagnie de ses trois témoins, les copines viennent me chercher en voiture direction le coiffeur.
Là, on commence à réaliser que ça y est, nous y sommes. On a le temps de papoter, on reçoit des sms à droite à gauche d'invités qui ne peuvent pas venir au dernier moment, de maman qui demande si tout se passe bien, de Monsieur qui souhaite savoir combien de pizzas acheter pour le midi. Bref, pas de répit, juste le temps de se faire bichonner avant de passer à l'étape deux, la maquilleuse.
Heureusement, il n’y a que deux numéros de rue qui séparent les enseignes. Ma première témoin s'est déjà échappée après son brushing pour aller se faire pomponner. A mon tour, et hop, quelques coups de pinceau, quelques « pshitt » et on se regarde dans le miroir. Très bien selon l'avis général (bon, il faudra tout de même reprendre quelques petits détails à la maison mais c'est une histoire de goût). Et surtout, pourvu que ça tienne.
En savoir plus »Aller, 11h15, on ne traine pas. Rendez-vous à l'appartement avec les bons hommes pour grignoter et s'habiller. Mais, de retour à l'appart, pas de messieurs en vue. Ils trainent sur le chemin. Tant pis, détendons-nous avec un petit apéritif. Le stress, c'est plutôt l'une de mes témoins qui l'a. Moi je reste plutôt zen, et bien oui, il faut bien que cette année de préparatifs nous ait servi à quelque chose.
Les messieurs débarquent. Monsieur est assez nerveux. Il serait même gauche dans le service des boissons, mais bon, ça se comprend, des jours comme ceux-là on n’en vit pas tous les jours. Aller, une part de pizza par-ci, une rasade d'eau par-là. Nous sommes repus et il est désormais temps de s'habiller. Les messieurs enfilent leur costume dans le séjour pendant que mes témoins et moi occupons la chambre d'amis.
Je dois mettre ma robe bustier par en dessous afin de ne pas gâcher la mise en beauté de ce matin. Heureusement, le coup de main revient vite pour enfiler le jupon dans la robe et me faufiler dedans. Les copines sont là pour m'aider et on arrive très rapidement au résultat attendu. Sublime, me dit-on. J'espère surtout que ça va plaire à mon futur mari. Il est également fin prêt et descend avec ses témoins sortir la voiture de collection du garage. Nous partons après eux et attendons à la sortie du garage.
Là, on se découvre tous les deux. Que cet homme est beau, qu'il a l'air heureux. Il me dit que je suis magnifique et je lui retourne le compliment. Un baiser échangé, quelques photos et « en voiture Simone » direction la mairie. Dommage que les témoins trainent un peu, il n’y a personne pour klaxonner en ville derrière nous. Mais quand on arrive place de la mairie, nous comprenons vite que nous sommes très attendus. Nos familles et nos amis sont là, ils sont beaux, il fait 24 degrés et le soleil nous accompagne dans cet heureux évènement.
C'est parti pour des embrassades et des accolades, nous allons pouvoir tester la résistance du maquillage (plutôt convainquante je dois dire). Tant de sourires, de bonne humeur en notre honneur, ça fait chaud au codeur.
On nous indique de nous installer dans la salle d'attente de la mairie. Une attente interminable, à 175 confinés dans une salle, sous une chaleur de plomb. Mais tout le monde est là, tout le monde a joué le jeu donc on se détend.
A nous. Les invités s'installent pendant que nous patientons. La musique d'entrée est lancée. Mais non, ce n’est pas la bonne (je savais que je n'aurais dû mettre qu'un morceau sur la clé). Dommage vite réparé, on lance la vraie musique et les témoins rentrent, suivis de nous deux.
Là on sent que la détente n'est plus vraiment au rendez-vous. L'adjoint au maire nous reçoit, les textes sont lus, on ne se lâche pas la main du début à la fin. Il faut dire "oui", mais plus fort Madame : "oui" d'une voix chevrotante. Monsieur fait de même. Le bisou est échangé et les registres sont signés. Comme c'est passé vite. Mais que ça fait du bien. Nous sommes officiellement mariés. Le sourire se décrispe, c'est pour la vie, on a dit oui.
Les invités y vont à cœur joie pour prendre des clichés. On joue le jeu, la première grande étape est passée et finalement, ça n'était pas si terrible, au contraire. Ne trainons pas, nous sommes maintenant attendus à l'église. Chacun y va par ses propres moyens. Nous arrivons à nous garer sur la place juste devant (on l'avait bloquée avec l’une de nos voitures). Les invités arrivent, discutent un peu puis prennent place dans l'église.
A vous les studios, les témoins font leur entrée, suivis de Monsieur au bras de sa mère, puis son père et ma mère et enfin, moi et mon père. Et c'est parti pour une bonne heure et demi de cérémonie. Les lectures par les proches, l'homélie du prêtre (il a dit "le partenaire n'est pas un sextoy", toute l'assemblée nous en reparle encore), l'échanges des vœux puis des alliances, la communion, tout y passe. On a le temps de se détendre (un peu trop à mon goût), d'écouter les belles musiques, de chanter ensemble, puis c'est l'heure de la sortie. Nous sommes maintenant unis devant Dieu.
Nous sortons en avant derniers, suivis de nos parents. « Tintin, dindin », mais que fait l’organiste ? Ce n'est pas à lui de jouer, mais à la cornemuse. Décidément, on n'est pas au top sur les musiques, mais s'il n y a que ça (et il n’y aura que ça, ouf). Ah voilà, l'organiste est interpellé, placé en garde à vue ... euh non, remercié et arrêté dans sa frénésie à la Mozart et le son de la cornemuse se fait (enfin) entendre. Nous sortons heureux, couverts de pétales de roses et applaudis par la plus belle foule qui soit pour nous, nos proches tant appréciés.
La séance paparazzi est lancée, on a mal aux zygomatiques mais qu'importe, tout le monde veut sa photo et on leur doit bien ça.
Aller, filons désormais pour la dernière escale : le château (40 minutes de route tout de même). Nous sommes quasiment les derniers à partir et Monsieur se fait un malin plaisir à tester ce que la voiture a sous le moteur. Qu'à cela ne tienne, c'est aussi sa journée. Nous arrivons 30 minutes après l'ouverture du vin d'honneur, comme la plupart des convives (la messe aura décidément duré longtemps).
Arrivée dans la cour du château, il faut vite faire une pause pipi (pas pratique avec la robe mais nécessaire, merci les tutoriels Youtube). A nous coupes de champagne et autres petits fours ... à moins que ... "on veut une photo avec toi", "ah oui, nous aussi", "et tout se passe bien pour vous? vous avez ce qu'il faut ?" Les petits fours attendront (mais pas le champagne, il fait chaud, il faut s'hydrater).
Place aux photos de groupe. On avait dit quelques photos de groupe mais finalement on se laisse emporter par l'euphorie et on finit la séance quasiment en même temps que le vin d'honneur. Ah mais j'oubliais presque, il faut lancer le bouquet. Aller hop mes demoiselles, en place. A la une, à la deux, à la trois. Paf, il est attrapé en plein vol par une copine célibataire (espérons que ça lui porte chance). Ça nous a bien fait rire en tout cas.
Il est temps de se diriger vers la salle de réception. Mais, attendez, quelle est cette douce musique ? Comment ça, nous n'avons pas le droit de bouger ? Quatre des cinq témoins se mettent à réaliser une chorégraphie. Wouah, ils sont forts, ils ont vraiment bien bossé. La musique s'arrête et de nouvelles personnes se joignent à eux. Et encore, et toujours. On finit par être quasiment seuls face à tous les invités qui exécutent avec entrain et bonne humeur cette chorégraphie. Trop la classe, voilà une belle surprise à laquelle on ne s'attendait pas.
Bon maintenant, place au diner. Nous faisons notre entrée (pas du tout préparée) dans la salle, sur une musique qui bouge, acclamés par la foule. Ça passe comme de la crème, ils sont vraiment sympathiques et indulgents nos convives. Puis s'en suit l'entrée, la vidéo des boulettes de papier avec des petits messages (excellents), le plat, les discours, tous plus beaux les uns que les autres (c'est à ce moment qu'on teste l'efficacité du waterproof). Quelle chance, nous avons de recevoir autant d'amour. Et ce n'est pas fini, le jeu des points communs entre les invités qui sont debout (là on est trop des rois, on a tout deviné).
On déambule entre les tables, essayons de parler chacun de notre côté aux amis, à la famille mais c'est mission impossible de pouvoir accorder du temps à tout le monde. Puis vient la cascade de champagne et là on y va de bon cœur. Tant pis pour le parquet, il est ciré de toute façon.
Après le dessert furtif et la petite coupe trinquée 70000 fois en notre honneur, l'ouverture de bal s'annonce. Monsieur débute avec sa maman et moi avec mon papa. Puis, changement de musique, nous nous retrouvons tous les deux au centre de la piste pour un rock lent. Ça valait bien le coup de répéter cette fois. Nous enchainons les passes avec aisance et grâce (du moins c'est le sentiment que nous en avons).
Et maintenant, place à la soirée dansante. C'est parti pour 4 heures de musique fort bien animée par notre DJ. On rit, on danse, certains boivent, d'autres partent. Le temps défile à une vitesse impressionnante et on a le sentiment que tout le monde s'amuse et en profite.
6h, il est maintenant l'heure de regagner ses pénates après 24h non-stop d'émotions, d'amour, de joie. Nous sommes sur un petit nuage.
Le réveil est un peu plus difficile car la nuit a été brève. Pas le temps de réfléchir, on se lave, déjeune et nous filons à la salle pour mettre en place le buffet du retour. Les amis et la famille arrivent au compte-goutte nous aider. On mange, on discute, on reçoit encore beaucoup de bonheur.
Puis rangement de la salle et au revoir. On se quitte la larme à l'œil et le cœur chargé de bonnes ondes. Le soir, arrivés et seuls dans notre appartement, nous lisons les mots du livre d'or. Puis, tiens, un message de tante Jacqueline pour nous féliciter de ce magnifique mariage et un autre de Nico pour nous remercier de ce super moment passé ensemble. Les petits mots pleuvent par dizaine.
Nous sommes heureux, nous sommes aimés, nous nous aimons.
Un an de préparatif pour une journée pareille, quand resigne-t-on ?
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