Le mariage de Aurélie et Sofyan à La Bâtie-Montgascon, Isère
Champêtre Printemps Vert 8 professionnels
A&S
20 Avr, 2024Le reportage de notre mariage
Nous nous sommes laissé presque deux années de préparation et de planification intensive pour ce grand jour. Le matin du jour J, après une (très) courte nuit, malgré les derniers préparatifs sports de la veille, nous nous levâmes, fatigués, mais plein d'entrain pour cette superbe journée.
La météo dans le nord Isère, elle, n'est pas des plus clémentes : du froid prévu, avec du vent, et des nuages qui ne sont pas des plus engageants. Qu'importe ! Nous choisissons de ne pas nous en formaliser; de toute façon, nous n'avons pas la main sur le temps (dans les deux sens du terme).
Je me charge d'aller chercher le bouquet de mariée de ma femme, d'aller nettoyer le véhicule de fond en comble pour le décorer et de faire les dernières courses dites d'urgence, pendant que ma moitié profite de sa matinée pour se relaxer, prendre soin d'elle et se détendre avant le saut final à la mairie. Elle a choisi de se maquiller elle-même, et, avant de passer par la case coiffure, nous prenons un frugal, mais nécessaire, déjeuner ensemble.
En savoir plus »Je la dépose à son rendez-vous capillaire, et à partir de là, jusqu'à la mairie, nos chemins sont séparés : elle sera récupérée par ses parents venus de région parisienne dans notre belle Isère pour aller se vêtir et passer son dernier moment de femme "célibataire" avec eux.
Quant à moi, je pars avec mon père faire un dernier point sur place avec le traiteur, et retourner chez mes parents passer ma tenue.
Je décide de partir en tête de la file de véhicules présents chez mes parents (qui patientent en faisant un concours de nœuds en ruban entre eux) et arrive à la mairie le premier.
La quasi totalité de nos invités sont là... Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est impressionnant ! Je prends soudain conscience qu'ils sont venus pour nous, que nous sommes à l'aboutissement de tous ces mois de préparation, et qu'en fait, il va falloir assurer, parce les vedettes aujourd'hui, c'est nous...
Je prends donc mon air enjoué, et fais le tour de tous nos invités pour les saluer un à un, et me présente devant l'administré qui va nous marier (je m'assure au passage qu'il sache correctement prononcer mon prénom, très important - "allez Sofyan, respire", me dis-je, "ça va bien se passer"). Pendant ce temps, ma famille arrive en klaxonnant à qui mieux mieux.
Mon beau-frère Sébastien prend attache de sa mission de gardien des alliances : c'est en effet lui qui est chargé de nous les donner au moment de l'échange en mairie. Ma moitié me téléphone pour me dire que ça y est, ils sont en route avec ses parents pour la mairie.
Je passe d'invité en invité en discutant, et voit finalement le véhicule de mes beaux-parents se garer, et ma promise descendre de voiture. Et là, je vois une jeune femme magnifique : une coiffure avec une superbe tresse, un maquillage très naturel, et une tenue ivoire qui éblouit son teint. Je suis sous le charme !
La famille finit par entrer dans le bâtiment, ainsi que les amis, et nous attendons en retrait tous les deux, un peu déçu de ne pas pouvoir entrer avec ma mère et son père. Autre problème : ma tante et ma grand-mère, qui ont pris l'ascenseur, sont coincées à l'intérieur ! Il faut donc trouver une solution, les manipulations usuelles ne donnant rien. Le photographe en profite pour prendre les "malheureuses" en photo, toutes hilares du comique de la situation.
Finalement, tout se débloque, et à grand renfort de "mon dieu, la honte", ma grand-mère fait son entrée dans la salle de mariage. Nous entrons à notre tour, euphoriques, sous les applaudissements de l'assistance.
Après lecture des textes de loi, et de nos informations personnelles, vient le moment des échanges de consentement mutuel. Là, l'administré, après avoir prononcé la fameuse question du "voulez-vous prendre pour épouse ..." marque une pause, où je prononce mon fameux OUI d'une voix forte claire, pour qu'il finisse par un "...ici présente", où je redis mon OUI, sous les rires de nos invités.
Vient le moment de ma moitié où la même double confirmation est prononcée (solidarité !), et que monsieur l'adjoint au maire nous déclare mari et femme, sous les applaudissements nourris. Nous échangeons notre premier baiser de mari et femme, ainsi que nos alliances.
Nous repartons ensuite de la mairie après quelques photos, pour un cortège de quarante minutes afin de nous rendre sur les lieux des festivités, au Château de Pupetières. Arrivés sur place, les festivités démarrent : musique, gâteaux orientaux, thé et café pour tous ! Les invités sont ravis.
Le beau temps est là, miracle ! (bon, il fait quand même froid, on ne va pas se mentir). Nous décidons donc d'enchaîner avec les photos de groupe, sous la houlette quasi militaire mais extrêmement efficace de nos trois rabatteurs (ma mère et mes deux beaux-frères). Les invités profitent de la beauté des lieux pour se promener sur le domaine, ou vont s'abriter dans le bâtiment pour profiter des mets culinaires prévus par le soins de mes parents.
Ma femme et moi restons avec le photographe pour nos photos de couple sur le domaine. Au moment de retourner en salle, il est 18h30 ... et personne n'a démarré le vin d'honneur car les invités voulaient nous attendre ! Ni une ni deux, ma femme et moi ouvrons la dégustation afin de ne pas les faire attendre d'avantage. les mets sont délicieux et de qualité : mention spéciale aux ravioles de Royans, un régal ! Une partie de ma famille a passé une tenue de soirée, plus adaptée pour danser.
Avant l'entrée en salle, je suis chargé de lancer le bouquet de mariée de madame, face à une foule mixte. Après un décompte, c'est notre amie Pauline qui attrape le bouquet ! Nous sommes ravis pour elle et son conjoint !
Nous faisons notre entrée dans la salle de réception, les invités applaudissant à tout rompre, sur "Don't stop till you get enough" de MJ, et prenons place. Je prononce un petit discours, et remercie au nom de ma femme et moi-même l'ensemble des convives pour leur présence.
Après l'entrée, un jeu est prévu : il s'agit du jeu de la cassette, où chaque table doit choisir une chanson, qu'elle soumet au DJ au moyen d'une cassette en papier. Et lorsque le DJ la passe, la table ayant choisi le morceau doit se lever et mettre une ambiance de feu ! La compétition est sérieuse, et c'est finalement la table Rizières qui l'emporte, ses membres ayant choisi "I gotta feeling" de Black Eyed Peas.
Ma femme et moi faisons le tour des tables pour prendre nouvelle de chacun. Pour ma part, j'en profite pour aller faire quelques pas de danse avec certains invités qui sont allés en salle pour cela. Mon neveu m'entraîne dans un Sirtaki sauvage et endiablé sur "Rapoutin" des Bonney M. Une tuerie ! Nous passons au plat, et ensuite aux fromages, en prenant des photos avec notre table et profitant de l'instant présent.
Vient ensuite le jeu des douze mois, animé par notre bien aimée Céline (la sœur de ma femme, et une de nos témoins) : treize convives participent, douze chaises sont mises en place. A chaque tour, une chaise est retirée, pendant que les convives exécutent une brève mission en rapportant un objet demandé. Le dernier arrivé à chaque tour est éliminé et a un gage à faire sur un mois de l'année suivant le mariage, et ainsi de suite. Et là, la compétition est d'une férocité sans nom ! Des tricheries sont mêmes relevées, et notre inflexible arbitre doit intervenir. Tout finit par rentrer dans l'ordre, et c'est finalement Sophie qui gagne la récompense promise : le privilège de fêter notre première année de mariage au restaurant avec nous.
Nous passons ensuite à la fontaine de champagne et présentation des desserts. Méthodiquement, nous versons le breuvage dans les coupes disposées, sous les feux nourris des étincelles froides. Le dessert est exquis.
Il est minuit, les premiers invités sont sur le départ. Après leur avoir dit au revoir et les avoir remerciés, nous passons à notre ouverture de bal sur "Heaven to me" de Theo Lawrence, au milieu de quatre jets d'étincelles froides. Les invités nous retrouvent sur la piste de danse. Vient ensuite la soirée dansante où les plus vaillants restent jusqu'à 3h30 du matin à danser et sauter. Nous prenons donc ensuite congé afin de pouvoir fermer un peu l’œil.
Le lendemain, nous avons donné rendez-vous à nos invités à 12h30 pour savourer un brunch en comité plus restreint au Château. Après être allé faire des courses et avoir récupéré notre commande, forts de quatre heures de sommeil, nous nous rendons sur les lieux afin de profiter d'une ambiance plus calme, et de profiter de la quiétude qui règne.
Nous nous attelons ensuite à ranger toute la salle, fort heureusement, nos familles et amis sont là pour nous prêter main forte. Nous partons fatigués, mais hilares et heureux de cette merveilleuse journée, et arpentons notre chemin d'amour que nous avons commencé ensemble il y a plus de six ans, et désormais en tant que mari et femme.
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