Le mariage de Cédric et Camille à Saint-Sixt, Haute-Savoie
Rustique Hiver Beige 3 professionnels
C&C
03 Fév, 2018Le reportage de notre mariage
Ca y est, je suis en vacances pour préparer le grand jour. Les parents arrivent aujourd’hui, demain dernières courses, vendredi matin préparation de la salle, l’après-midi mariage à la mairie et samedi cérémonie laïque puis ce sera la fête ! Sans oublier le brunch le dimanche matin.
Ce soir, nous faisons un dernier point avec les parents, que l’on avait mis plus ou moins à l’écart des détails des préparatifs. Ce n'est pas toujours simple, mais il fallait que le mariage nous ressemble et surtout qu’ils gardent un peu de surprise. Non, on ne craquera en dévoilant le plan de table avant le jour J... Le jeudi, je me lève avec la grosse boule au ventre et quelques bouffées de chaleur... J’imagine que c’est normal. On part en course avec maman et mamy. Le boule au ventre ne part pas de la journée. Je commence à ne vraiment pas être bien du tout, c'est bizarre car je ne me sens pas stressée dans ma tête... Le jeudi se termine avec le verdict, ce n’est pas (directement ?) le stress mais un belle fièvre la veille ! Je ne suis jamais malade ! Je fais tant bien que mal ma valise pour le week-end qui nous attend, je me couche tôt et je prie pour que demain aille mieux !Le lendemain plus de fièvre, j'ai encore un peu le ventre en vrac, mais je vais gérer ! Me voilà avec les affaires pour l’hôtel, celles pour le lieu et celle pour chez ma soeur, où je me changerai plus tard pour la mairie. J’ai pris mes deux robes avec moi, que je prends soin de suspendre chez elle derrière la porte pour ne pas qu’elles trainent. On arrive au Château de Saint Sixt le lendemain matin, toutes les tâches sont claires et partagées, on est au top ! Il ne manque plus que les nappes pour dresser les tables... Elles arrivent avec deux heures de retard, c'est un petit coup de pression et mon futur beau papa qui peste. Mais on a de super bras pour nous aider, on finit dans les temps ! Je file au gîte, où est hébergée ma famille, comme je suis coiffée et maquillée par la compagne de mon père, une coiffeuse-maquilleuse habituée des défilés de mode. Cédric part de son côté pour se préparer chez nous.
En savoir plus »Là j’apprends qu’une de ma cousine a été refusée à l’aéroport et s’est rabattue sur le train. Le timing va être serré pour elle... Bref, je reste concentrée sur le reste. Je finis ma préparation chez ma soeur, je charge le reste de mes affaires avant de filer à la mairie et repartir directement à l’hôtel. Beaucoup d’émotions, mais je tiens bon. C’est un moment heureux, je veux profiter de chaque instant. Il faut tout de même un temps d’adaptation entre les flashs, les yeux rivés sur nous, les gens qu’on n’a pas vue depuis longtemps, etc. La mairie est un passage obligé, très vite expédié. On file en cortège jusqu’à l’hôtel, où tout le monde mangera le soir et où une partie de la famille et des amis logent.Nous faisons 40 kilomètres de route en heure de pointe, à l'heure de la sortie du boulot, c'est très drôle à voir chez les travailleurs à peine en week end ! A l’hôtel, ma soeur m’aide à m’installer avant de me demander : « Camille, elle est où ta robe pour demain ? ». La blague, elle est restée accrochée derrière la porte chez elle ! On est bon pour un aller-retour le lendemain... Le reste de la soirée permet à chacun de faire connaissance, c’est une chose en moins à faire demain, ils pourront plus vite profiter ! Le lendemain matin, on file chercher la robe, on prend un peu de retard, Cédric file en ville acheter un ruban qui nous manque et on se donne rendez-vous sur place pour les derniers détails, notamment pour la cérémonie laïque. Voilà que je reçois un appel de Cédric : « Un gars vient de me rentrer dedans en voiture ! » C’est bien le jour. Il a décidé de sacrifier sa voiture et de ne pas faire de constat car il n'avait plus le temps, et avec le stress et l’émotion, il n'a pas eu le reflex de prendre plaque d’immatriculation et le numéro de telephone. Autant dire que le garçon a eu de la chance ! On se retrouve finalement tous sur place, un peu dans l'urgence, car on a pris du retard avec tout ça... Les invités arrivent dans quatre heures et je dois me préparer et faire la séance photos. La compagne de mon père arrive sur place, où nous avons pu réserver une chambre pour la nuit et pour les préparatifs. Je sors à peine de la douche, elle m’apporte un sandwich en triangle histoire de me remplir un peu le ventre. C'est peu appétissant et, en plein stress, je me force un peu. Je mets de la musique pour me détendre, prends le ton de l’humour, fais quelques exercices de respiration et j’arrive à me relaxer plus ou moins.
Ma mère et ma soeur doivent arriver sous peu. Il est 14h et toujours rien. Mon maquillage et ma coiffure vont bientôt être finis, elles doivent être là pour m’aider à passer la robe... Il est maintenant 14h40 et toujours rien, j’appelle donc : « On arrive, on est tombées en panne de voiture, c’est le fleuriste qui nous a aidées et nous a laissé ses pinces, au cas où ! » C’est un complot, ou quoi ? Bon, se stresser n’avance à rien... Elles arrivent cinq minutes après, nous voilà dans l'urgence. On se retrouve rapidement avec Cédric, le photographe immortalise ce moment ! The first look !La séance photos de couple est réalisée en dix minutes, top chrono, en se cachant comme on peut, car les premiers invités arrivent et, avec tout ça, je n’ai toujours pas finalisé mon discours. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, j’ai plutôt bien géré mon stress et ai lâché prise sur les petits tracas. Le principal est que tout le monde soit détendu, s’amuse et profite de chaque instant ! S’enchaine la cérémonie laïque, très émouvante. Cela commence par des rires, car le thème pour cette partie de la soirée était « apres-ski », alors imaginez les robes de soirée avec les moonboots ! Des musiques, des discours et des rituels parfaits ! Tout le monde lâche sa larme, sauf moi, je suis dans un autre monde à ce moment-là, mon corps et mes émotions sont déconnectés... Jamais je n'ai ressenti cela, c’est déroutant, agréable et frustrant à la fois... Le sourire est sur tous les visages, je savoure chaque instant !
Place aux photos, au soleil couchant, avec deux degrés au thermomètre, on compte sur la rapidité du photographe et sur l’euphorie de chacun pour que les photos de groupe à l’extérieur se passent au mieux et que le froid se fasse oublier. Mission réussie ! Le temps de changer de chaussures et l’on file au chaud pour enfin trinquer et profiter pleinement de la fête. Tout était parfai :, les petits fours, le bar à fondue, le bar à vin chaud, les plats, le dessert, les animations prévues par nos témoins, qui n'étaient pas ringardes et nous correspondaient tout à fait. Absolument tout le monde s’est amusé, a dansé dès le vin d’honneur. J’ai juste manqué mon père en train de faire un duel de danse. Mais où étais-je ? Il ne danse jamais ! Tout le monde a ri, a joué au petit escape game que Cédric avait confectionné et disposé dans la salle. Les parents étaient ravis du plan de table (nous avions mélangé les familles), les mamans avaient préparé une chanson, les papas un discours. Et même si j’ai fait attention à profiter de chaque seconde comme beaucoup me l’on recommandé, tout est passé à une vitesse ahurissante ! Le lendemain, on est comme en lendemain de soirée, mais c’est plutôt un lendemain d’émotion. L’état s’en rapproche, les maux de tête en moins et l’impression d’avoir déjà oublié et manqué plein de moments... Heureusement que le brunch est là pour finir en douceur. Le buffet était fou, tout le monde est encore en extase ! Bref, c'était réellement le plus beau week-end de ma vie ! C’est presque triste de ce dire que l’on n’aura probablement plus l’occasion de rassembler tout ce monde en même temps. Un an et demi de préparation, de l’excitation, des disputes (il faut bien le dire) pour un week-end de trois jours, qui ont duré 5 secondes ! Les gens nous en parlent encore, certains nous ont dit qu’il s’agissait de leur plus beau mariage. Ce n'est pas de la vantardise, dans la mesure où l’on n’a qu’un mariage vécu l’été d’avant en comparatif. Mais bon, c'était un autre style, ce n'était pas comparable. Nos témoins ont géré, nos parents ont géré, nos prestataires ont géré, nos invités ont géré. Bref on a vraiment géré !
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