Le mariage de Jêrome et Julie à Bou, Loiret

A quinze jours du mariage, nous étions prêts... Ou plutôt, nous pensions être prêts. Le fautif : une météo capricieuse qui nous plongeait encore dans l'incertitude à une heure du démarrage de la cérémonie laïque.

Pourtant, deux jours plus tôt, nous terminions la cérémonie civile avec parents et témoins avant de sabrer le champagne sur la terrasse sous un grand soleil, frôlant de peu le coup de soleil. Un premier moment de bonheur et la promesse de le célébrer plus longuement ce week-end là.

Une journée et une matinée de finalisation des derniers détails et d'installation de décoration plus tard, nous étions à quelques minutes de la cérémonie laïque.

Julie s'était déjà isolée avec sa témoin depuis plusieurs heures quand l'arche s'écroulait à cause du vent. Pourtant, il était trop tard pour changer la cérémonie de place. Le temps pour le fleuriste de trouver une solution pour l'arche, Jérôme devait à son tour partir se préparer. Heureusement, nos témoins et un de ses frères étaient là pour accueillir les invités et leur montrer leur chambre.

A ce moment-là, nous arrivions tous deux à une pression de fou. Quelques photos avec la photographe et déjà les invités prennent place pour la cérémonie laïque.

La musique commence et c'est nos fils qui rentrent avec leur grand-père, puis le témoin de Jérôme avant qu'il ne rentre au bras de sa mère.

Changement de musique et c'est Julie qui arrive avec son père. Comme pour marquer le coup, le vent se calme pour la première fois de la journée et le soleil perse les nuages.

Notre officiante donne la parole : nos témoins, la sœur de Jérôme, son père. Pour nous, un seul objectif : essayez de ne pas pleurer... enfin dans la mesure du possible.

Nous poursuivons avec les rituels : les liens, le vin scellés, l'échange des vœux puis des alliances. Et enfin, notre premier baiser devant l'assemblé.

La cérémonie terminée, la pression redescend enfin. Nous profitons de l'éclaircie qui dure depuis une heure pour enchaîner les photos. Heureusement pour nous, le lieu regorge de cadres différents. Nous commençons avec une arche taillée dans la haie de cyprès pour les photos de groupe avant la surprise de Julie. Malheureusement pour Jérôme, Julie a prévu des photos acrobatiques. Portés par ses frères, ses cousins et ses amis, il est lancé en l'air une fois puis deux. Un atterrissage raté plus tard, ils sont tous morts de rire et ça nous fait des photos et des vidéos top... pas trop mal pour une idée de merde.

Nouveau changement de décor pour profiter du terrain qui propose un cadre totalement différent sous les arbres. Nous faisons nos photos de couples pendant que nos invités nous observent et discutent.

Nous passons ensuite au lancé du bouquet. Et surprise, c'est la sœur de Jérôme qui le réceptionne.

Malheureusement pour nous, le temps se couvre sérieusement au démarrage du cocktail. Les enfants sont déjà tous partis dans leur salle dédiée avec l'équipe d'animation. La tonnelle nous protège de la pluie qui tombe tandis que les mini-burgers, les brochettes de poulet (et le punch) nous réchauffent.

Après une heure trente, c'est le moment pour Julie de modifier discrètement sa robe pour la passer en mode soirée. Enfin pas si discrètement que cela puisque tous les invités finissent par l'attendre pour rentrer dans la salle.

Ils comprennent alors qu'ils vont participer en équipe à des jeux de tables. Au programme : des traitres, un blindtest, un road trip, un qui est-ce people. Tout le monde s'éclate en jouant, même les plus réfractaires. Entre chaque jeu, le traiteur déroule plats, intermède glacée, fromage.

Arrive le moment du gâteau, un naked cake tellement léger que notre fils de deux ans a englouti deux parts.

Et enfin l'ouverture du bal. Nous avons répété pendant quatre mois notre choré et la connaissons par cœur. La chanson se termine, et laisse très vite place à la suivante. Nos amis rejoignent la piste, la famille aussi. Même si notre second fils ne veut pas dormir, la soirée est géniale. Au final, il est prêt de quatre heure quand nous décidons de nous éclipser pour la nuit.

Deux mois plus tard, ce weekend reste encore un moment suspendu.

Nous n'avons donc qu'un seul conseil : profitez-en un maximum !