Le mariage de Maxime et Mélissa à Cossé-le-Vivien, Mayenne
Champêtre Printemps Blanc 10 professionnels
M&M
14 Mai, 2022Le reportage de notre mariage
Nous nous sommes réveillés à la salle de réception dans un cadre bucolique... Mais, pas le temps de se reposer, après l'avoir décoré à notre goût (thème champêtre), la veille, il nous reste encore beaucoup à faire ! Gonfler les ballons à l'hélium, sortir les lettres LOVE qui ont dormi au chaud, mettre en place le bar à bonbons... J'essaie de manger quelque chose : impossible. Pas le temps de traîner ! Gardant un œil averti sur l'heure, je me rends rapidement compte que notre fleuriste n'est toujours pas arrivée sur les lieux. Le stress commence à monter...
La mise en place se termine et la voici, rayonnante, elle se met tout de suite au travail en suivant mes indications. L'heure file à une vitesse... et je sens que je ne pourrai pas être à 10 h 00 pile chez la coiffeuse - à ce moment, c'est une vraie catastrophe dans ma tête. Empressée par mon Chéri, il me fait signe de monter dans la voiture pour enchaîner sur la suite du programme. A ce moment-là, mes pensées se chamboulent si fort dans ma tête qu'il m'est impossible de raisonner correctement... Et là, j'ai un éclair de lucidité ! Nous sommes partis sans mes épingles à cheveux. Comment me faire coiffer sans ?! Demi-tour ! Ainsi, nous retournons à la salle et nous apercevons notre fleuriste, les bras levés, l'air rassuré de nous voir revenir. Nous la remercions, récupérons mon dû et filons pour de nouvelles aventures...
En savoir plus »Sur le trajet, nous échangeons, mon Homme et moi, un rire nerveux et prenons un peu de recul sur le caractère burlesque de la situation... Du fait d'avoir accumulé du retard, j'en avertis la coiffeuse qui me conforte dans l'idée que 10 minutes de retard, ce n'est pas la fin du monde ! Ma belle-mère qui doit, quant à elle, apporter la voiture des mariés à 10 h 00, nous souhaite bonne route par téléphone .En résumé, la journée suit son cours - même avec quelques minutes de retard, et nous nous retrouvons, mon Mari et moi, à nous faire coiffer, chacun de notre côté, dans le même salon de coiffure - le sien étant en vacances. Comme à mon habitude, je me mets à faire la pipelette pour faire ressortir une partie de mon angoisse accumulée - ce qui fonctionne plutôt bien, tandis que ma Moitié, fidèle à lui-même reste assez silencieux. Soudain, second flash ! Mon voile ! "Allo, mon frère, mon témoin adoré, peux-tu me l'apporter, s'il te plaît ?" Bon... ça y est, tout va bien... ! Comme convenu avec mon Ange, celui-ci s'en va, sans me regarder, tandis que je fixe le sol du salon pour éviter de croiser son regard - avoir la surprise dans les deux sens, c'est beaucoup mieux !
Sa mission : décorer la voiture des mariés avec des nœuds et des rubans. A mon tour... je remets mes lunettes et enfin, je me vois dans le miroir : ma coiffure est encore plus jolie que le modèle Pinterest sur lequel je me suis basé.e En moi-même, je bondis de joie ! Je remercie la coiffeuse et je marche jusqu'au domicile de mes parents pour le maquillage, avec cette fois-ci, 20 minutes d'avance ! - j'adore être en avance. Zut... A peine entrer dans la rue que je tombe nez-à-nez avec ma maquilleuse qui de tout évidence m'a précédée. Et au loin, mon Mari... : "cache-toi le temps que nous partons !", me crit-on. Je m'exécute...Bref, pas le temps de tergiverser, nous échangeons des salutations avec ma maquilleuse, puis je rentre m'installer pour qu'elle puisse me faire belle... Amusés par cette agitation, mon frère, ma mère et mon père viennent à la rencontre de celle-ci pour la mettre à l'aise. Après un peu plus de 45 minutes de maquillage, il ne reste plus qu'à manger et à enfiler ma robe de princesse.
Encore une fois, la faim ne se fait pas très présente et je me contente d'une collation. Impatiente, je demande avec insistance à ma Maman de m'aider à m'habiller pour être la plus présentable possible devant ma famille, en train d'apparaître petit à petit. L'ayant déjà portée l'année précédente (mariage civil en petit comité), j'explique à ma Maman comment cela fonctionne - elle ne se souvenait plus, moi si. Ainsi, je revis une nouvelle fois cet instant de bonheur ; celui de pouvoir porter la robe de ma vie. La robe qui me met instantanément au centre de l'attention. La robe qui me fait me dire que je suis la plus belle. La robe qui me fait palpiter le cœur à 200 BPM. La robe sur laquelle tout le monde va mettre les pieds, car chacun va vouloir se rapprocher de la mariée... Bref, c'est une explosion, que dis-je, un feu d'artifices d'émotions que je ressens à ce moment précis ! Le temps passe extrêmement vite... Il est temps de quitter mes invités qui se dirigent vers l'église. Je reste au côté de mon Papa, qui m'admire de la tête au pied. Nous nous regardons intensément ; dans ce cas précis, pas besoin de mots, les gestes suffisent.C'est ainsi que les cloches de l'église retentissent jusqu'à nos oreilles : c'est le moment. Je scrute une dernière fois les alentours, puis la décoration de la voiture pour ensuite trouver le moyen de caler mon amas de tulle et de dentelle du côté passager du bolide. En deux minutes, nous nous rapprochons déjà de l'église : il reste encore quelques personnes à s'y engouffrer. De notre côté, c'est klaxon à gogo ! Attention, la mariée arrive ! Nous sommes visiblement plus qu'attendus puisque mon Mari et ma belle-mère nous font de grands gestes ! Mollo mollo, nous voilà ! Chacun son tour, nous traversons l'église pour arriver à son chœur. Ca y est, plus moyen de faire demi-tour, et en même temps, je ne souhaite en aucun cas, à cet instant, être ailleurs qu'ici. Je me laisse porter par cette célébration en notre honneur et devant le Seigneur. Tout du long, je ne peux quitter mon Bien-aimé des yeux : il est vraiment sublime ! Pour la plupart, la cérémonie a duré 45 minutes. Mais pour moi, cela s'est enchaîné en 10 minutes. Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée, mais le temps a bel et bien fusé ! Alors que ma cheville - je porte une attelle sous ma robe, m'a jusque-là laissée tranquille, je me mets soudainement à boîter à la sortie de l'église. Heureusement, mon Mari m'a porté sur son épaule - ainsi, nous marions pour le meilleur et pour le pire ! Sortie en fanfare qui me fait vite oublier ma douleur : nous nous faisons recouvrir de pétales de roses. Ce qui nous fait grimacer d'exaltation ! - preuve en est, les photos prises à ce moment-là. S'ensuit, une pluie de paparazzis qui nous demandent tous de regarder "par ici", ainsi que des échanges de bises et de félicitations. Heureusement que nos parents sont là pour nous rappeler qu'il est l'heure de partir au vin d'honneur ! Le cortège est amorcé : nous quittons la commune à coup de klaxons tandis que je m'amuse à saluer les passants. Le monde, autour de moi, est rempli de sourires. Ce jour-là, en effet, la mariée a le pouvoir de divertir la galerie ! Ce n'est qu'à partir de là qu'il faut absolument conserver un sourire parfait - même si les crampes à la mâchoire cherchent à nous arrêter : photos de groupes, puis photos de couples. Nous prenons toutes les positions pour satisfaire les "envies photographiques" de nos invités et de notre photographe. Encore une fois, mon Mari veille à mon transport en toute sécurité.
Après cette séance de sport plus qu'intensive, je me questionne déjà sur comment je vais réussir à tenir jusqu'à 5 heures du matin. Toutefois, cette folie quitte promptement mon esprit au moment où je me retrouve à converser avec mes convives. Mon Mari étant parti de son côté, son témoin et sa conjointe veillent à mon bien-être, en m'amenant de quoi me requinquer (pièces cocktail et boisson) : je me sens chouchoutée. Happée par l'ambiance, je délaisse assez vite mes encas pour me rapprocher de ma famille et mes amis : hors de question de ne pas aller voir tout le monde, même étant en difficulté ! En effet, je choisis de m'oublier pour profiter de cette bulle de béatitude. Moi qui souhaitais profiter un maximum, je me sens bien servie ! - et cela a même abouti à la dégustation de deux délicieux mini-burgers proposés par l'atelier du traiteur. Même sans enfant, le bar à bonbons a fait sensation et nous avons été félicités de nombreuses fois pour la décoration des lieux ! L'après-midi se poursuit jusqu'à ce qu'il soit l'heure du repas : nous avons extrêmement bien mangé - même si pour moi, le goût a été légèrement masqué par l'excitation. Les prestataires ont su accorder leur violon pour que les invités aient le temps de déguster, mais aussi pour que les animations se déroulent correctement. Que de surprises ! Mon Mari a chanté et joué à la guitare devant mes yeux ébahies ! Mon frère a repris les paroles de Francis Cabrel, Je l'aime à mourir, pour coller au contexte : "Moi, je n'étais rien, et voilà qu'aujourd'hui, je suis le témoin de la douce Lili, je préfère vous prévenir [...]". Et ce ne sont que quelques animations parmi d'autres, toutes plus excellentes les unes que les autres ! N'étant pas des danseurs professionnels, nous souhaitions épater nos convives en réalisant une chorégraphie sur un mix. Malheureusement, la réalité nous a obligé à revoir nos plans : je me suis blessée au travail avant le mariage. Le plan B a donc pris le relais : un slow improvisé, un geste au DJ pour passer au morceau suivant, une sirène de pompier (Mon Mari : ex-pompier volontaire), et hop, on se déchaîne sur En feu de Soprano - avec une cagoule et un casque de pompier pour mon Chéri ! Fière de moi et surtout d'avoir réussi à cacher ma souffrance tout en incitant le plus de personnes possible à venir se déhancher sur la piste de danse, je m'accorde une pause bien méritée pour lire le livre d'or et demander aux autres de nous laisser un mot ! Plus tard, dans la soirée et pour redonner du peps aux invités retournés s'assoir à table, nous lançons la danse du parapluie : bien cachés sous notre ombrelle, nous échangeons des baisers langoureux, ainsi que des mots doux. Cet instant terminé, je m'installe dans le tas de serpentins qui vient d'être retiré du parapluie et esquisse un beau sourire pour les photos.P our terminer la soirée en beauté, le DJ appelle mon père sur la piste de danse et lance Sang pour Sang de Johnny Hallyday : nous entamons une chorégraphie improvisée avec mon Papa (grand fan de Johnny) et ses yeux se mettent rapidement à larmoyer. De façon inattendue, les autres créent un cercle autour de nous et se balancent au rythme de la chanson...Jusqu'à 5 heures du matin, j'ai souhaité profité. Même sur une chaise, j'ai continué à danser. Je ne voulais plus me stopper. Jusqu'à la fin, jusqu'au Lac du Connemara de Sardou, je n'ai rien lâché. Est-ce que je l'ai regretté ? Bien au contraire ! Je suis aux anges !
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