Le mariage de Mickaël et Alicia à Sainte-Marie-aux-Anglais, Calvados

L'émotion monte lorsque je prends le bras de mon grand-père qui m'amène à ceux de mon père ; ce-dernier est particulièrement fier de pouvoir m'accompagner jusqu'à mon mari, dont le regard devient étincelant lorsqu'il croise le mien. Je prends le temps d'observer chacun de nos convives et ne peut m'empêcher de sourire, constamment. La cérémonie laïque est animée par mon frère de cœur, ami depuis notre enfance ; il tient le rôle à merveille. Nos proches se succèdent pour nous témoigner tout leur amour et leur vœux de bonheur à notre égard. Nous rions, nous pleurons un peu - de tendresse - face à la puissance de leurs mots. Nous partageons notre union avec A., à travers la cérémonie du sable qui nous tenait tant à cœur (le sablier trône aujourd'hui dans notre salon). Vient le temps de nos discours respectifs et échange d'alliances, moment suspendu pendant lequel nous oublions complètement que 60 regards sont posés sur nous.

Le vin d'honneur n'est pas encore servi lorsque la cérémonie s'achève mais les invités s'amusent avec les quelques jeux prévus (baby-foot, jeux en bois XXL). Nous profitons que le soleil soit toujours présent pour effectuer nos photos de groupe, puis à 3 et rien que tous les deux, pendant que les invités commencent à se régaler. Les femmes célibataires attendent avec impatience le lancer de bouquet, qui restera un instant mémorable face à leur ténacité pour le récupérer à tout prix. Le vin d'honneur ravit les papilles mais passe à une vitesse grand V.

Le temps rafraîchissant, nous entrons dans la salle plus tôt que prévu. Le repas se déroule sans encombre et nos invités nous gâtent en surprises avec des animations tantôt drôles, tantôt émouvantes. Tout le monde a l'air de passer un bon moment. Les enfants s'amusent avec leurs cahiers d'activité et usent un peu trop le photobooth, mais aucune dispute n'est à déclarer. Le repas est succulent, le vin est bon. Minuit sonne ; l'ouverture de bal tant redoutée par nos pieds maladroits arrive. Deuxième moment suspendu où plus rien n'existe autour de nous. Nous faisons l'effort d'honorer une petite chorégraphie plus endiablée avec A. et le début de la soirée est lancée ! Nous sommes peu sur la piste de danse, mais nous profitons jusqu'au bout de la nuit.

Le lendemain, le réveil est difficile après une nuit très courte ; nos invités se réveillent un par un et profitent du brunch réalisé par nos soins. Ils ont le sourire aux lèvres et nous félicitent à nouveau pour les bons moments passés. Nous finissons le weekend épuisés mais sur notre petit nuage d'avoir pu partager notre amour avec nos proches.