Le mariage de Morgan et Annaëlle à Le Grand-Quevilly, Seine-Maritime
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M&A
17 Juin, 2017Le reportage de notre mariage
La veille, mon chéri et moi nous sommes séparés vers 17h30. Nous avions choisi de passer la nuit séparés et je suis donc allée dormir chez ma maman et mon papa. Le soir, je stresse comme jamais. Fort heureusement, je dors avec ma petite sœur de 16 ans qui sera aussi une de mes demoiselles d'honneurs. Nous regardons des films et j'essaye de ne pas penser au lendemain, je me souviens cette sensation de hâte et de peur à la fois.
Vers minuit, je décide de me lever, tout le monde dort dans la maison, ça y est enfin on est le jour J, ce jour que j'attendais depuis plus d'un an, le jour où je vais épouser l'homme de ma vie.
Il faut savoir que le jour de mon enterrement de vie de jeune fille, j'ai reçu un calendrier de l'avant mariage. Ce calendrier contenait diverses choses, des lettres, des bijoux, des petites choses marrantes... et ce calendrier se terminait le jour même de mon mariage. À minuit donc, impatiente que je suis, je décide d'aller ouvrir ma petite boîte du jour, la dernière.
En savoir plus »Dans cette boîte, je trouvais une petite clef en argent d'à peine 2 centimètres et un mot écrit par mon futur mari : « La clé de mon cœur, garde cette clé en preuve de mon amour en toute circonstance (en souligné), regarde là pour te souvenir de ce qu'elle a ouvert, c'est à dire le plus profond de moi ».
Après cela, autant vous le dire, j'avais d'autant plus envie de me marier.
Au petit matin, vers 8h00 le réveil fut bien difficile en ayant dormi à peine deux heures.
Pas le temps de tarder, le rendez-vous au coiffeur était à 9h00 et pas question d'être en retard sachant que les fleurs pour mes cheveux m'attendaient avant celui-ci.
8h45, chez le fleuriste, mes fleurs sont magnifiques. Des roses de cheveux blanches comme je les imaginais.
9h00, me voilà chez la coiffeuse. Je m'installe, tout est parfait, identique à mes essais. Alexandra installe mes roses blanches, je me sens belle.
10h30, je vais chercher le reste de mes fleurs. Elles sont sublimes, bouquet de demoiselles d'honneur, capot avant de voiture, mon bouquet, tout est au-delà de mes espérances. Je dépose tout chez ma maman, à peine le temps de souffler et c’est parti.
11h00, maquillage. Franchement mesdames, si vous hésitez encore faites-le, se faire maquiller c'est le pied, le summum de la décompression, le moment zen de ma matinée super stressante. J'ai lâché prise, ma maquilleuse était géniale, douce, attentionnée et là aussi, j'avais fait mon essaie et c'était encore mieux que dans mes souvenirs.
12h00, retour à la réalité et là le stress revient puissance dix. Je me retrouve chez mes parents en compagnie de mes deux sœurs, mes deux témoins féminins et également meilleures amies, ma maman et ma photographe du matin (et collègue) qui je ne l'avais pas précisé étais là depuis le coiffeur. C'est l'heure de manger et aucun appétit, je me force, petit sandwich rapide.
12h30, après le repas l'heure de s'habiller. Je souffle, inspire, expire. Cela devient très concret, mes témoins préparent ma robe, je me déshabille, j'enfile mon jupon, ma meilleure amie Floriane m'aide pour les chaussures, et voilà, j'y suis. Je me baisse comme on me l'avais montré aux essayages, les filles me passe la robe, je me relève, je stresse. Ma robe est sur mesure, je crains d'avoir pris du poids. Je rentre le ventre, j'enfile les manches en dentelles, ma maman et ma témoin Laurie commencent à fermer les boutons. Nous y sommes et elle me va. Mon dieu elle est magnifique. Je me sens magnifique. L'émotion me gagne, mais je ne pleure pas, je me l’interdis, mon maquillage ! Finition, ma maman m'offre un cadeau. Je l'ouvre et découvre un bracelet en or et perles blanches, un somptueux bracelet qui ira parfaitement avec mes perles aux oreilles également offertes par mes parents quelques mois plus tôt pour l'occasion. Quelques larmes coulent, je tamponne. J'attrape mon bouquet de pivoines blanches, je suis fin prête.
13h15, mon papa qui jusqu'ici se préparait avec mon futur mari, interphone. Il monte, je le vois, il me voit, nous sommes tous deux émus. Je le sens fier de moi, lui si peu expressif d'ordinaire, ses yeux sont remplis de larmes. Pour la petite information, il s'agit en fait de mon beau père qui m'a élevé comme sa fille depuis mes 6 ans et demi. Il m'informe que mon chauffeur et la voiture sont également arrivés. Une dernière mise au point sur l'organisation avec tout le monde, je descends, nous montons en voiture dans la magnifique Rolls Royce louée pour le mariage et direction la mairie.
Le 17 juin, il faisait un temps magnifique, pas de vent, zéro nuage, 38 degrés et soleil en Normandie.
13h40, je suis arrivée à la mairie. J'attends mon époux avec impatience, il doit m'ouvrir la portière mais n'est pas encore arrivé. Les minutes deviennent des heures.
13h50, le voilà, il est beau, mon dieu qu'il est beau. Il arrive, mon papa descend, mon futur mari est devant ma porte, il ouvre la portière, je le sens ému et surtout tendu. Il est raide et très stressé. À partir de ce moment, pour moi c'est l'inverse, je me sens apaisée en sa présence, j'oublie tout. Nous embrassons nos invités et nous montons dans la salle des mariages. Après quelques échanges, des fous rires, nos consentements, la réception du livret de famille, nous voici mari et femme. Oui une première étape de faite, reste l'église.
14h30, nous nous dirigeons vers l'église Saint-Pierre, je sens que mon chéri est de plus en plus tendu, il sait que ce moment est le plus important pour moi et veut que ce soit parfait. Nos témoins distribuent les livrets de messe, orientent ma famille à gauche, celle de mon chéri à droite, le cortège se met en place, la musique commence. Tout d'abord, mon fiancé et sa maman entrent, puis son papa et ma maman, puis nos quatre témoins, nos trois dames/demoiselles d'honneur et enfin mon papa et moi. Mon papa me donne à mon amoureux, la cérémonie peut commencer. Je vous passe les chants et textes à lire, nous avions décidés de faire nos vœux nous-mêmes. Le père Alexandre nous donne le feu vert, je commence, expire un bon coup, puis lis mes vœux. Je sens mon petit mari vraiment ému tout en étant stressé. Puis c'est son tour, et là, ma maman m'amène ma petite clef, vous savez ? Celle du petit matin à minuit, puis, ma meilleure amie et les témoins de mon amoureux amène une magnifique boîte, faite par mon chéri. Dessus, mon prénom à l'horizontale en turquoise. Les lettres de mon prénom sont les initiales de phrases. Il est écrit : « Aucune Nature N'arrivera A Eteindre notre Lien : L'amour Eternel »
J'ouvre le cadenas, dans le coffre s'y trouve les vœux de mon mari enroulés d'un ruban turquoise (le thème de notre mariage était les îles et les couleurs turquoise et blanc). Mon mari lit et je pleure, je ne m'arrête plus de pleurer tellement ses vœux sont beaux et sincères.
Nous nous promettons amour, fidélité, assistance pour toute notre vie, puis nous échangeons nos alliances. Nous écoutons quelques textes, chantons, disons notre prière des époux, recitons le notre père, musique et nous sortons. Des pétales de roses blanches nous sont jetées en pleins visages. Nous nous embrassons, ça y est, nous sommes mari et femme.
Pour notre soirée, nous avons beaucoup pleuré d'émotions tant nos proches nous ont montré leur amour. Nous avons énormément ri et danser. Notre première danse fut un slow sur Etta James – At last. Tout était parfait, nous avons opté pour clôturer la soirée par des lanternes chinoises pour le coté romantique et ce fut apprécié. En bref, ce fut le plus beau jour de notre vie.
Prochaine étape voyage de noce a l'Île Maurice le 15 octobre.
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